Rrononononh...Kkkââââh...
mercredi, juillet 26, 2006
mercredi, juillet 19, 2006
mardi, juillet 18, 2006
vendredi, juillet 14, 2006
mardi, juillet 04, 2006
parenthèse bucolique
dessin que j'avais fait en Bourgogne, près de Salmaise, après une journée de chantier
C'est une journée d'été, humide et chaude, où tout s'exhale.
Là-haut, de gros nuages rondouillards se doublent sans prudence. Ils filent droits et emportent avec eux les coins de soleil, le crachin qui mouille et le vent qui ébouriffe. (Le soir, ça pique un peu. On est rouge comme une pivoine. Dialoguer avec le grand air vous colle une trombine de poivrot qui amuse toujours les casaniers.)
La balade fut belle et longue. On ne pensait pas s'arrêter au sommet de cette colline, mais la pluie devient plus dense et on file s'abriter sous ce gros chêne. Voilà qu’on détaille le paysage tranquille qui se perd là-bas dans la pluie. De loin en loin, des villages et des collines. Un peu de vie, de bruit qui se troublent à l'horizon. Lentement, dans la douceur de l'instant, tout se cristallise et prend un relief étonnant. C'est un moment de paix sous ce chêne odorant, dégoulinant de pluie.
Oh bien sûr, ça n’est pas la belle lumière égale qui multiplie les verts, mais c’est assez joli sous ce brillant humide pour tenter la petite aquarelle que les gouttes de pluie finiront de peindre.
Quelques coups de pinceau, légers, et voilà le retour du soleil. Bien vite, les insectes rigolos s'activent de nouveau dans les herbes hautes et ça vrombit tout azimut (« Tiens, quel est ce drôle de coléoptère qui fouille les poils de mes guiboles ? »). Bien vite, la terre retrouve ses odeurs chaudes et tremblantes.
Alors on se lève, un peu hébété et tranquillement on repart (vers ou ?). On affiche le sourire niais du contemplatif satisfait. On est parfaitement bien.
Dans quelques secondes, c'est sûr, on sifflotera un truc idiot.
Olivier Cariot
idem près de Tonnerre
C'est une journée d'été, humide et chaude, où tout s'exhale.
Là-haut, de gros nuages rondouillards se doublent sans prudence. Ils filent droits et emportent avec eux les coins de soleil, le crachin qui mouille et le vent qui ébouriffe. (Le soir, ça pique un peu. On est rouge comme une pivoine. Dialoguer avec le grand air vous colle une trombine de poivrot qui amuse toujours les casaniers.)
La balade fut belle et longue. On ne pensait pas s'arrêter au sommet de cette colline, mais la pluie devient plus dense et on file s'abriter sous ce gros chêne. Voilà qu’on détaille le paysage tranquille qui se perd là-bas dans la pluie. De loin en loin, des villages et des collines. Un peu de vie, de bruit qui se troublent à l'horizon. Lentement, dans la douceur de l'instant, tout se cristallise et prend un relief étonnant. C'est un moment de paix sous ce chêne odorant, dégoulinant de pluie.
Oh bien sûr, ça n’est pas la belle lumière égale qui multiplie les verts, mais c’est assez joli sous ce brillant humide pour tenter la petite aquarelle que les gouttes de pluie finiront de peindre.
Quelques coups de pinceau, légers, et voilà le retour du soleil. Bien vite, les insectes rigolos s'activent de nouveau dans les herbes hautes et ça vrombit tout azimut (« Tiens, quel est ce drôle de coléoptère qui fouille les poils de mes guiboles ? »). Bien vite, la terre retrouve ses odeurs chaudes et tremblantes.
Alors on se lève, un peu hébété et tranquillement on repart (vers ou ?). On affiche le sourire niais du contemplatif satisfait. On est parfaitement bien.
Dans quelques secondes, c'est sûr, on sifflotera un truc idiot.
Olivier Cariot
idem près de Tonnerre
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